Archives de catégorie : Savoir-faire

TERRE CRUE ENTRE FILIÈRE ET USAGERS, UN ANCRAGE AU TERRITOIRE

Conception, Construction, Matériaux géosourcés, Ressources, Savoir-faire

Jeudi 19 septembre entre 10h30 et 13h30 se tiendra la 10ème occurrence des “Culture de la Recherche” organisée par le laboratoire Architecture, Territoires, Environnement, avec pour thématique “Terre crue. Entre filières et usager.es, un ancrage au territoire”, dans le grand Amphi. Cette édition, portée cette fois par Raphaël Rattier, sera rythmée par les interventions d’Eva Zaccaro, architecte et titulaire du DSA ‘Architecture de terre, cultures constructives et développement durable’, qui présentera un travail de recherche sur la filière terre en Normandie ; de Sophie Popot, architecte et urbaniste, qui parlera de son expérience avec le torchis et du rapport à la culture vernaculaire ; et enfin d’Alexis Desplats, doctorant, qui parlera de la terre sous l’angle d’un chantier pédagogique dans une école primaire, qu’il suit dans le cadre de sa thèse CIFRE. Ces interventions seront discutées et animées par des membres du laboratoire ATE : Noura Arab, Miléna Koutani et Théo Vinceslas.

Le programme détaillé ainsi que les informations pratiques sont consultables ici.

FOCUS 02_Chaume

Climat, Conception, Construction, Environnement, Faune et flore, Matériaux biosourcés, Savoir-faire, ,

séléction de Carole Lemans
doctorat sur le potentiel de l’architecture contemporaine de chaume et de roseau

_Définition

  1. Étymologie et polysémie
    Par chaume, nous désignons le matériau de couverture qui résulte d’un savoir-faire spécifique. Ce terme est paradoxalement plus connu par son holonyme, la chaumière. L’habitation tire son nom de la matière première, car l’appellation polysémique chaume, du grec calamus désigne de fait, une diversité de tiges creuses de la famille des graminées. Toutefois, la majorité des couvertures sont aujourd’hui réalisées en roseau commun.
  2. Présentation du savoir-faire
    Le principe d’une couverture de chaume s’illustre par le recouvrement d’une première rangée de tiges, accrochées à la charpente, par une seconde rangée protégeant les accroches de la première. Ainsi, la réalisation d’une couverture de chaume s’exécute toujours du bas vers le haut. En son sommet, le faitage se décline en différentes techniques. On retrouve les iris plantés très populaires, mais aussi le béton de ciment, de terre, de chaux ou encore la tuile faitière.

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FOCUS 01_Bauge

Conception, Construction, Environnement, Matériaux biosourcés, Matériaux géosourcés, Savoir-faire, Thermo-hydrique, ,

sélection de Raphaël Rattier
doctorat sur la conception en bauge contemporaine

_Définition

La bauge désigne une technique de construction consistant à empiler des mottes ou boules constituées d’un mélange plastique de terre (comme de la pâte à modeler), parfois amendé de fibres végétales. Les ouvrages ainsi formés sont monolithiques et peuvent porter d’autres éléments de construction. Présente en Asie, Afrique, Amérique Latine, Europe et particulièrement en Normandie, la bauge est une technique vivante, vernaculaire et ancienne. Aujourd’hui porteuse de réponses aux problématiques environnementales, elle fait l’objet d’innovations visant à l’adapter aux méthodes de construction contemporaines.

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Chaire Ressources naturelles et architecture

Activités économiques, Ambiance, Climat, Conception, Construction, Environnement, Faune et flore, Littoral, Lumineuse, Matériaux biosourcés, Matériaux géosourcés, Préfabrication, Réemploi, Ressources, Savoir-faire, Thermo-hydrique, Topographie, Ventilation, ,

Ce carnet vise à partager la vie et les résultats de la chaire partenariale d’enseignement et de recherche “Ressources naturelles renouvelables, climat et architecture”, créée en septembre 2020. Portée par le laboratoire “Architecture, territoire, environnement” de l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie, elle bénéficie du label du Ministère de la culture de l’état français.
Cette chaire a pour objectif de développer des partenariats de recherche et d’enseignement sur l’exploration des potentiels des matériaux biosourcés dans la
conception architecturale en lien avec les préoccupations environnementales. L’enjeu planétaire du réchauffement climatique, auquel répond l’évolution de la réglementation nationale et qui se décline au niveau régional par des politiques de développement de ressources locales pour la construction et de régulations territoriales, pose le défi de l’architecture bas carbone, qui associe la maîtrise des consommations énergétiques et la mise en œuvre de matériaux à faible impact environnemental.
Le défi réside dans l’obsolescence des modèles constructifs usuels actuels et la nécessité de repenser globalement les formes urbaines, les formes bâties et les démarches de projet dont elles découlent en cohérence avec les spécificités du site, les savoirs-faire, les ressources matérielles locales disponibles (bio-ressources, géo-ressources).
Ces enjeux nécessitent la formation des architectes et leur accès au savoir pour leur donner la maîtrise des potentiels de ces ressources, maîtrise nécessaire à l’esprit critique constructif et aux démarches d’innovation dans le champ de l’architecture. Il s’agit de favoriser l’accès à un savoir spécifique des architectes concepteurs et chercheurs sensibilisés, avertis et engagés en confiance pour la construction écologique et écosystémique, en lien avec des partenaires articulant leurs recherches ou expertise sur des objets similaires ou complémentaires.
Ce carnet veut partager l’actualité et les résultats des travaux engagés au sein de cette chaire et mettre à dispositions des liens et documentations en lien avec la problématique et utiles aux enseignants-chercheurs, étudiants, et professionnels.